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2021, on est déjà demain

Par stephaten | Le 20/01/2021 | NEWS

Le monde prend une drôle d’allure, en apparence comme en vitesse, ne trouvez-vous pas ? Il avance désormais masqué, comme s’il préparait un sale coup, comme pour cacher sa véritable identité et le rictus roublard qui lui fend la face. Il s’emballe, tel un fou aux jambes détraquées, accélérant tout sur son passage, ne nous laissant que le temps de la sidération pour mieux nous emporter.

Virus et réchauffement climatique s’accordent sur un point : l’humanité a assez duré. Chance lui a été donnée de prospérer, qu’elle a plusieurs fois gâchée ; ses prières ont été entendues, aussitôt profanées par sa mauvaise foi ; ses bonnes résolutions la bercent perpétuellement d’illusions, au creux desquelles elle se rendort sitôt le 1er janvier étoilé.

2021. On voit toujours les dates plus loin qu’elles ne le sont. Ce sont des chiffres, des projections immatérielles, dans lesquels nous nous évertuons à ne percevoir que le temps qui nous en sépare, et pas celui qui nous en rapproche.

Je ne sais pas vous, mais je trouve que les choses prennent une tournure des plus étranges. Des prémices de fort carambolage, à l'approche d'un carrefour hautement accidentogène, où se concentrent nos dénis. Ce monde a-t-il jamais vraiment tourné rond, de toute façon ? Lancé dans un ballet consternant de civilisations renouvelées, se prenant les pieds dans le tapis de leurs échecs répétés. A force de nous entraîner à faire nul et de travers, nous avons accompli un exploit qui semblait pourtant impossible : abattre l’équilibre grandiose et extraordinaire de notre propre planète, tout en nous gargarisant de notre supériorité destructrice. Nous avons tenu tête, tenu bon, proclamant que « Non, non, non, nous ne deviendrons pas raisonnables ni précautionneux. Nous voulons tout maintenant, parce que l’Homme ne peut être un dieu qu’en se rendant propriétaire et gouverneur de son propre paradis. »

Aïe. Quelle déconvenue que de s’apercevoir que, tôt ou tard, même au niveau métaphysique, toute propriété se paie. Elle a un prix, ou plutôt un coût et une contrepartie.

Je ne sais pas où nous allons, mais nous nous éloignons du paradis, c'est indiscutable. Notre dégringolade n’est plus réversible, pas même négociable. À moins que ce ne soit lui qui s’éloigne de nous, à l'instar des galaxies s’écartant les unes des autres depuis la naissance du mouvement, en une errance inéluctable dont nous ne saurions nous affranchir.

Je me demande vraiment, sincèrement, de plus en plus objectivement, dans quel monde grandira mon fils, dans quel monde naîtront ses enfants, si tant est qu’ils voient le jour, au sens propre comme au figuré. Car soyons francs, la question se pose. Elle n’est plus ubuesque ni risible, elle n’est même plus « complotiste », elle est aussi légitime que notre comportement ne l’est plus. Un coût et une contrepartie.

Le Corona, dont le nom fort sympathique nous rappelle la fraicheur du citron et les soirées étudiantes à la plage, serait-il en fait la première vague d’un raz-de-marée microbien, en route vers nos rivages, décidée à reconquérir une hégémonie trop longtemps concédée ? Ciara, Laura, Bella et bientôt Lola, resteront-elles de jolis sobriquets de tempêtes, ou les découvrirons-nous préludes d’une rébellion de la Terre, face à laquelle nos missiles et nos billets découvriront enfin le sens profond de leur existence : des chimères  ?

Quelle fiction extraordinaire que notre épopée, n'est-ce pas ? Quel compte à rebours palpitant que ces années lointaines, si proches, qui nous feront basculer, à n’en pas douter, dans cette fin fantasmée par des générations d’illuminés, qui n’auront eu pour seul tort que de percevoir l’évidence de façon trop anticipée . Car, soyons francs une seconde fois, concevez-vous l’humanité comme une espèce toujours régnante d’ici quelques années ? Ne la voyez-vous pas déjà dépassée, bringuebalée en tout sens, prisonnière d'une lessive qu'elle a elle-même déclenchée ?

2021 m’inspire. Et un auteur inspiré constitue rarement un bon présage. Le bonheur ne se raconte pas, il se vit. Le malheur, lui, vaut toujours la peine qu’on le pose par écrit, car on aime à penser que c’est dans sa formulation que se trouve sa prison, et qu'il ne saurait en sortir sans notre consentement. Cette année sera celle de la fiction, narrant un futur hypothétique dont le nombre d’hypothèses se resserre à chaque instant, et dont la tangibilité prend des airs d'obsolescence programmée. 2021, on est déjà demain.

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