Bio
Trouver sa place...
Née en 1975, j’ai aspiré à devenir auteure dès l’enfance.
Mes pieds battaient l'air, assise à mon grand bureau, et je passais mon temps libre à écrire des histoires.
Je n'étais pas d'un tempérament solitaire, mais rêveur, incontestablement.
Je pouvais rester dans ma chambre une journée entière sans m'en rendre compte, plongée dans mes mondes.
L’adolescence a vu naître chez moi un engouement immodéré pour le cinéma, et a déterminé mon premier objectif professionnel : devenir scénariste.
Fan de Spielberg et de Scorcese, j'ai fait partie des cinq bacheliers sélectionnés par un organisme d'études à l'étranger, pour intégrer l'Université de Los Angeles... Mais la vie en a décidé autrement, et je ne suis pas partie.
Je me suis rabattue sur la prépa-cinéma de Nantes, section scénario, où j'ai pu étudier les techniques narratives et le cahier des charges cinématographique. A l'issue du cursus, il m'a de nouveau été impossible de partir à Paris pour prolonger ma formation. La route semblait décidément barrée.
Je me suis donc réorientée : Faculté de Droit. Par dépit, par manque d'envies, par nécessité. J'ai décroché un DEUG, et j'ai très vite commencé à travailler...
Mais l'écriture ne me quittait jamais. Tout le temps, partout, j'ai continué à entretenir la passion, sans plus oser me donner les moyens de mes ambitions. J'ai jonglé entre création et contraintes alimentaires de diverses manières : en devenant comédienne de théâtre, administratrice de compagnie, en participant à des tournages, en noircissant des centaines de pages...
... jusqu'à ce qu'en 2010, la vie ne me ramène soudain à un carrefour : après un licenciement économique, je me suis retrouvée sans perspectives d'emploi, pas mal de temps devant moi... et la rage au ventre.
Alors j'ai tout misé. J'ai pris la décision de faire de l'écriture bien plus qu'une passion inachevée : une ambition, une identité, un état d'esprit, un moyen d'exister.
Devenir ce qu'on pense être, est sans doute notre plus grand défi. Aujourd’hui, je suis centrée tout entière sur mon imaginaire, vecteur énigmatique d’une inspiration qui ne l’est pas moins.
Et je me sens enfin à ma place.
Pourquoi j'écris :
Parce que c'est dans ma nature.
Parce qu'une "société sans rêve est une société sans avenir".
Les histoires sont le reflet de ce que nous sommes et de ce que nous pourrions être en même temps. Elles sont nos pires critiques et nos meilleurs encouragements. Elles sont autant d'outils capables d'infléchir notre réalité. Il est des pays et des cultures, où le conte est utilisé pour « y voir clair ». J'écris parce que je crois dans le pouvoir de l'imaginaire.
« Les problèmes du monde ne peuvent pas être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent à des réalités évidentes. Nous avons besoin d‘êtres capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé ».
Albert Einstein
Centres d'intérêt
Date de dernière mise à jour : 28/10/2020