Le 25/08/2023
Qu’ils soient écrivains ou scénaristes, ils sont surtout perçus comme une source de divertissements, le déversoir d’activités exutoires, le puisard de moments de rêverie et de liberté. En partie grâce aux auteurs, les individus échappent à une fonction quasi-robotique d’eux-mêmes, emprisonnés dans une existence bien huilée où les horaires se disputent la ponctualité et où l’utilité court après la productivité. Les auteurs offrent des portes dérobées qu’il est presque vital de franchir si l’on veut rester en bonne santé.
Mais à mes yeux, nous ne nous résumons pas à ça. J’ignore comment mes collègues se voient, mais en ce qui me concerne, j’appréhende ma profession avec une tout autre dimension que celle de la pure diversion.