A PROPOS

ETAT D'ESPRIT

Comme beaucoup d'auteurs, je suis née plumée. L'écriture n'a jamais été un hobby, mais un état d'esprit et un objectif de vie. C'est à travers elle que j'ai trouvé une place en ce monde et un rôle à jouer dans notre société. 

Comme beaucoup d'auteurs, il m'a fallu, et il me faut encore, cumuler activité alimentaire et artistique pour continuer à exister. Il m'est souvent arrivé d'être tentée de raccrocher, de ne plus vouloir écrire ni raconter, vidée de mon énergie par un art aussi ingrat que vorace, mais on ne renie pas sa nature. Tôt ou tard, elle trouve toujours le moyen de vous rattraper.

Je perçois les mondes et les histoires qui m'habitent comme des messages à traduire, d'autres possibles à retranscrire. A mes yeux, l'auteur est le vecteur de l'Inspiration. Il porte en lui le souffle permanent de la réflexion, de la comparaison, de l'évolution. A travers son imaginaire, c'est l'infini qui s'exprime et nous remet perpétuellement en question. 

Je préfère les "Et si ?" aux "Il était une fois". Je préfère utiliser le conte pour parler réalité. Je crois dans le pouvoir transformateur de la fiction, et considère l'imagination comme notre don le plus précieux.

ADN D'AUTEURE

Impossible pour moi de raconter une histoire sans faire passer un message, d’ordre sociétal ou spirituel. Je perçois la fiction comme un électrochoc nous évitant l’électroencéphalogramme plat. Une impulsion des plus vitales par les temps qui courent.

Dans La 3e guerre, je me suis penchée sur la dérive de nos « élites » politiques, économiques et financières, accrocs à l’argent et au pouvoir, dont la voracité tue et détruit plus efficacement que les deux guerres mondiales réunies.

Avec Les Enfants de Pangée, j’ai choisi de parler écologie, urgence et déni, en transformant nos adolescents en « messagers de la Terre », connectés à leur planète et chargés d’une mission désespérée : réveiller l’humanité avant sons éradication.

De la même manière, mes futurs projets, littéraires ou audiovisuels, aborderont notre réalité sous des prismes dérangeants, parce que c’est dans la gêne que naissent les prises de conscience. Adepte du "genre", c'est-à-dire des histoires ancrées dans l'aventure, l'action, le fantastique ou le mystère, j'ai longtemps attendu que la fenêtre de tir s'ouvre dans le paysage fictionnel français. Elle s'entrebâille. Il est temps de me faufiler.

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