Impossible pour moi de raconter une histoire sans faire passer un message, d’ordre sociétal ou spirituel. Je perçois la fiction comme un électrochoc nous évitant l’électroencéphalogramme plat. Une impulsion des plus vitales par les temps qui courent.
Dans La 3e guerre, je me suis penchée sur la dérive de nos « élites » politiques, économiques et financières, accrocs à l’argent et au pouvoir, dont la voracité tue et détruit plus efficacement que les deux guerres mondiales réunies.
Avec Les Enfants de Pangée, j’ai choisi de parler écologie, urgence et déni, en transformant nos adolescents en « messagers de la Terre », connectés à leur planète et chargés d’une mission désespérée : réveiller l’humanité avant sons éradication.
De la même manière, mes futurs projets, littéraires ou audiovisuels, aborderont notre réalité sous des prismes dérangeants, parce que c’est dans la gêne que naissent les prises de conscience. Adepte du "genre", c'est-à-dire des histoires ancrées dans l'aventure, l'action, le fantastique ou le mystère, j'ai longtemps attendu que la fenêtre de tir s'ouvre dans le paysage fictionnel français. Elle s'entrebâille. Il est temps de me faufiler.