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Retour sur les planches

Le 10/01/2023

Il y a bien longtemps, lorsque je venais tout juste d’entrer dans la vie active et que je m’ennuyais ferme, j’avais décidé de renouer avec un amour d’adolescence : la scène. Pour embellir mes semaines dramatiquement routinières, j’avais franchi la porte de l’école de la Comédie à Angers, qui possédait son propre petit théâtre et dont les enseignants, tous comédiens professionnels, jouaient tous les week-ends les meilleurs comédies de boulevard du répertoire contemporain. Un genre de Théâtre du Splendid angevin, en somme.

Projet de série en développement

Le 10/01/2023

FEDENT est le diminutif de Federation Entertainment, société de production internationale, dont fait partie Cheyenne, maison de production de Julien Madon, avec lequel j'ai signé un contrat pour développer une bible de série : Remparts.

Fedent

Agent et scénariste

Le 10/01/2023

Handshake g852d368eb 640Pendant très longtemps, il est resté difficile pour les scénaristes de trouver un agent et de faire accepter cette représentation aux producteurs (sauf lorsque l’on était déjà « bankable », évidemment). Les agents étaient perçus comme un coût supplémentaire et inutile par les maisons de production, et constituaient également un caillou dans la chaussure quand il s’agissait de négocier les contrats.Mais avec l’apparition des plateformes, la donne a changé, car la hausse des besoins en projets s’est accompagnée d’une augmentation exponentielle des propositions auprès des sociétés de production. De nombreuses personnes se sont improvisées scénaristes parce qu’elles avaient une « idée de série », provoquant un engorgement sur les bureaux des producteurs. Ces derniers ont alors réalisé

Bain de forêt

Le 10/01/2023

Tree 3822149 1920Il y a de l’inspiration dans l’air. Les arbres soufflent. Ils expirent l’oxygène et mon cerveau l’absorbe, ils décongestionnent mes synapses et les libèrent de leur carbone.

Marcher avec les arbres est devenu bien plus qu’un rituel quotidien. C’est un besoin. Pas seulement parce que la pratique me permet de transmuter le syndrome de la page blanche en une pléiade de feuilles pleines de vie, mais parce que la forêt "m’encre" dans une plénitude que je ne trouve pas ailleurs, pas même lorsque j’écris.

Ils me font penser à des parrains, magnanimes et bienveillants. Alignés le long du sentier qui s’étire à leurs pieds, ils me contemplent de leur ancestrale altitude, m’enveloppent de leur immuable robustesse, rouvrant la voie vers mon imaginaire appauvri ou perdu.Je les aime, je ne peux l’expliquer. Ils m’inspirent et me font respirer, ils m’accompagnent sans bouger. Je les écoute et, parfois,