Pensées et réflexions

J'aime mon job alimentaire

Le 14/02/2024

Je n’aurais jamais cru pouvoir le dire un jour. Mais c’est vrai. J’aime mon job alimentaire.

Vivre de ses revenus d’auteur est non seulement extrêmement rare, mais également très aléatoire. Pendant six ans, j’ai essayé, j’ai tout donné, et j’ai fini par abandonner. Travailler continuellement sans être payée et pour un retour sur investissement quasi nul pour 90% des projets a fini par m’user.

Je rêvais de pouvoir enfin gagner ma vie décemment, mais en recourant tout de même à mes compétences rédactionnelles. En 2018, j’ai découvert le métier de Rédactrice de comptes-rendus. Et tout a changé.

Pourquoi je n'ai plus de réseaux sociaux

Le 25/09/2023

Il fut un temps où je suivais le mouvement. Le flux des octets, le bouillonnant courant du Moi, la frénésie de la communication à tout prix, me semblaient vitaux pour exister davantage et aller chercher de l'attention jusque dans des coeurs inconnus. Il fut un temps où je ne me voyais pas vivre sans, parce que je pensais qu'en dehors de cette marée, ne pouvait subsister que le néant. Mais du moment où j'ai décidé de me retirer et de ne plus me préoccuper de ce que les autres pensaient, ma vie a changé. 

L'humanité est-elle condamnée à échouer ?

Le 09/09/2023

Au fil des millénaires, elle a multiplié les versions de civilisation, mais a toujours fini par se prendre les pieds dans le tapis. Elle a parfois progressé dans quelques domaines, mais n'a jamais vraiment appris ses leçons, du moins pas suffisamment pour bâtir un monde globalement équilibré et pérenne. Elle se répète, tourne en rond, empêtrée dans une spirale de pouvoir et de domination, qu'elle exerce en interne ou sur son environnement. Elle semble chercher désespérément sa voie, mais finit toujours par se perdre. Pourquoi ? Cette question m'obsède régulièrement, et je viens enfin de trouver un grand pan de réponse dans les livres d'un neuroscientifique : Sébastien BOHLER.

Bain de forêt

Le 10/01/2023

Il y a de l’inspiration dans l’air. Les arbres soufflent. Ils expirent l’oxygène et mon cerveau l’absorbe, ils décongestionnent mes synapses et les libèrent de leur carbone.

Marcher avec les arbres est devenu bien plus qu’un rituel quotidien. C’est un besoin. Pas seulement parce que la pratique me permet de transmuter le syndrome de la page blanche en une pléiade de feuilles pleines de vie, mais parce que la forêt "m’encre" dans une plénitude que je ne trouve pas ailleurs, pas même lorsque j’écris.